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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 11:11
    
    Le FIGARO du 12 novembre 2010, article de Arnaud de la Grange, fait des gorges chaudes au sujet de la législation des chiens de la municipalité de Shanghai. Ce qui nous laisse froid, seuls les personnes qui ont une mémoire de poisson rouge peuvent faire des yeux ronds et trouver exotiques des taxes sur les chiens. Ce n'est qu'une imitation de la France qui durant plus d'un siècle a taxé les chiens.
    La Taxe sur les Chiens a été créée le 2 mai 1855, sous le Second Empire, au profit des communes. Dans l'esprit du législateur il s'agissait d'une taxe et non d'un impôt, car l'imposition avait pour but de diminuer le nombre de chiens à cause du danger qu'ils peuvent provoquer, bien qu'à l'époque on parlait plus fréquemment de l'impôt canin ou de l'impôt sur les chiens. Comme en France tout finissait par des chansons, lors du vote de cette taxe une chanson avait été écrite : " Pétition des chiens à messieurs les Députés contre la proposition d'une taxe de 17 Francs par tête sur ces honorables quadrupèdes ", couplets chantés par M. Levassor, partition vendue au prix net de 50 centimes. Si vous trouvez la partition dans une foire aux vieux papiers vous pourrez vérifier que la gravure de la première page représente une mêlée de chiens devant le Palais Bourbon, un chien brandissant une pancarte : " A bas l'impôt canin ".
La chanson : " Monsieur le Percepteur " interprétée par Daniel Gérard fait allusion à cette Taxe sur les Chiens ( chanson de 1966 - auteur Bop Dupac - compositeur Carlos Leresche - ).
Nous ne nous refusons pas le plaisir de reproduire les articles du Code Général des Impôts de 1957 qui réglementait la Taxe obligatoire sur les Chiens.
article 1495  " Il est établi dans toutes les communes, et à leur profit, une taxe sur les chiens possédés au
1° janvier à l'exception de ceux qui, à cette époque sont encore nourris par la mère. "
article 1496  Cet article prévoit des exceptions : 
" Sont exemptés de cette taxe :
1 ) les chiens servant à conduire les aveugles ; 
2 ) ceux qui appartiennent à d'anciens militaires ou marins pensionnés pour blessures reçues ou infirmités et maladies contractées en service, ayant au moins 80% d'invalidité. "
article 1497  C'est le barème ( certainement révisable à la hausse, insécurité fiscale oblige ) ; en 1855 la proposition du montant de la taxe par tête de chien était de 17 Francs.  
Les chiens d'agrément et chiens servant à la chasse payent 150 Francs dans les communes de moins de 50 000 habitants, 230 Francs dans les communes ayant entre  50 000 et 250 000 habitants, 300 Francs pour les communes de plus de 250 000 habitants. La seconde catégorie de chiens concerne ceux servant à la garde des troupeaux, habitations, magasins, ateliers, et, d'une manière générale, les chiens non compris dans la catégorie précédente. Ceux-là sont respectivement imposés à 30 Francs, 80 Francs, 100 Francs.
Autre précision : " Les chiens qui peuvent être classés dans deux catégories sont obligatoirement rangés dans la catégorie dont le taux est plus élevé. ( Voilà qui est clair, net et sec comme un coup de trique fiscale ). 
article 1498  : " Les possesseurs de chiens sont tenus de faire à la mairie la déclaration des chiens à raison desquels ils sont imposables. "   
On ne peut qu'être en empathie avec le personnage de la nouvelle de Guy de Maupassant qui lors du vote de la loi doit faire ce choix cornélien : payer l'impôt ou faire disparaître le " quin ".
L'annoteur du Code des Impôts illustré par Dubout ( édition de 1993 Michèle Trinckvel ) nous donne des statistiques. En 1957 on recensait en France selon les déclarations : 4 088 000 chiens, en 1956 4 124 000 ( soit environ 1 pour 10 habitants ). C'est dans le Nord  ( 200 000 ) et le Pas-de-Calais ( 150 000 ) où il y en avait le plus. C'est en Corse où il y en avait le moins ( 6 000 environ ). " Le fusil y sert de gardien " suppute l'annoteur de l'époque.   
Cette taxe a été supprimée en France, mais le produit de la TVA sur les aliments et fournitures pour les 17 millions de chiens et de chats doit largement dépasser le produit de l'ancienne Taxe sur les Chiens, la déclaration obligatoire à la mairie ayant l'inconvénient de ne pas la rendre indolore
source : Histoire du Vocabulaire Fiscal de Laure Agron - ISBN 2.275.01964.2 - un ouvrage exceptionnel et vivant pour les fiscalistes et les amoureux de la littérature.   
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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 10:32

 Image_7

   

     Mitek annonce le lancement de l'application Mobile Photo Bill Pay qui permettra de payer une facture en la photographiant depuis un Smartphone.

    

     Après avoir enregistré l'image incluant les informations de paiement, l'application est capable de retraiter l'image puis d'organiser le paiement pour débiter le compte bancaire de l'utilisateur.

      L'application de Mitek sera utilisable sur iPhone dans un premier temps puis sur BlackBerry, Android et Microsoft Windows Phone 7. 

      Comme souligné dans NetBanker,  Why Mitek's New Photo Bill Pay Could be a Way Bigger Deal than Mobile Deposit, le potentiel va bien plus loin que les simples paiements de factures.

 

Source : le blog de Philippe Lerouge.

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28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 10:02

 

  Safaricom Kenya a étendu son service d'argent mobile, M-PESA pour permettre  tous les paiements auprès des supermarchés Uchumi Naivas à travers le pays.

 

Tout en parlant à la cérémonie de lancement  Michael Joseph, PDG de Safaricom a dit que la compagnie ouvre la voie à une société sans espèces où la plupart des paiements seront effectués par téléphone ou en ligne, réduisant ainsi les risques liés à l'argent comptant.

 

"  Je suis extrêmement heureux de lancer Nunua na M-PESA service permettant des paiements

scripturaux  pour les personnes sans compte bancaire.

C'est en phase avec notre entreprise !   Engagement à ouvrir la voie à des innovations qui offrent confort et sécurité à nos abonnés , a déclaré Michael Joseph.

" Suite aux réactions positives des clients et des banques centrales qui ont participé à un projet pilote,  feu vert est donné pour le déploiement, nous allons maintenant procéder à l'expansion de Nanua na M-PESA. auprès des commerçants intéressés. 

Michael Joseph dit que Safaricom continuera ses partenariats avec les organisations  afin d'élargir la variété des paiements qui peuvent être faites en utilisant M-PESA afin d'offrir une commodité accrue aux Kenyans tout en en optimisant leur utilisation du téléphone mobile.

 

source : le blog de Philippe Lerouge Article publié le 24 octobre 2010 in Cellular-News

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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 09:52

 

       Encore une application sur téléphone mobile : la clé de contact virtuelle. Grâce à la technologie Valeo NFC Access System une clé de contact virtuelle permet d'ouvrir et de démarrer une automobile avec son téléphone.

 

    Mieux il est possible de partager sa clé : le propriétaire du véhicule se connecte via Internet sur un site d'auto-partage et reçoit de la part d'autres utilisateurs le créneau horaire au cours duquel ils veulent emprunter sa voiture, le propriétaire de l'automobile envoie alors une clé temporaire et non cessible sur le téléphone de l'emprunteur qui n'a plus qu'approcher son mobile de la voiture pour ouvrir les portières et démarrer.

 

La technologie Valeo NFC Access System a été mise au point par Valeo, l'équipementier auto, en partenariat avec Orange Business Services.

 

source : TV Magazine du 17 octobre 2010.

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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 10:44

Buy your own PC ( ByoPC )

Salariés, votre entreprise vous donne délégation pour vous équiper de votre poste de travail !

  

   Tendance venue des Etats-Unis éphémère, marginale, expérimentale ou réalité et routine de demain elle consiste à octroyer un budget à ses salariés pour qu'ils choisissent eux-mêmes leur poste de travail si l'ordinateur installé par la DSI dans leur espace de travail ne leur convient pas. Des employés déjà et ce phénomène s'amplifiera avec la marée montante de la génération Y jurent qu'ils seraient plus à l'aise, plus productifs avec soit un Mac au lieu d'un PC, un PC portable dernier cri au lieu d'un fixe, voire avec un iPad ou un SmartPhone que l'ordinateur à leurs yeux " ringard " fourni par l'entreprise. L'éditeur VMware veut préparer les entreprises à cette nouvelle tendance avec sa solution View 4.5.

View 4.5 injecte dans tous les micro-ordinateurs exotiques un bureau Windows pré-configuré sur les serveurs de l'entreprise. Le bureau est télé-chargé sur le poste de l'utilisateur et fonctionne en mode déconnecté ce qui évite à l'entreprise de s'équiper d'une infrastructure réseau coûteuse, les connexions internet ne s'effectuant que de temps en temps. Le mode déconnecté ne fonctionnerait pour le moment que sur les portables Mac et Windows, donc pas sur les iPad et autres SmartPhones et pour les contempteurs de ce système son utilisation s'avérerait impraticable à cause d'une bande passante internet trop faible pour afficher les éléments graphiques en temps réel.

.

Cette tendance est à observer tant la génération Y technophile et " early adopter " aura des connaissances plus pointues et sera plus à l'avant-garde de l'utilisation et du fonctionnement des appareils high-tech que leurs aînés qui seront censés les encadrer..

Va-t-on vers l'anémie des bureaucraties hypertrophiés qui ont multiplié avec un soin maniaque les règles et process pour contrôler les travailleurs de terrain, demander de la créativité dans ces organisations révèle être une démarche schizophrénique ; va-t-on vers l'émergence des cadres-expert, de l'autorité de compétence au détriment de l'autorité hiérarchique qui soi-disant aurait le monopole des connaissances et du savoir-faire, les " je sais tout ", les sinistres adjudants et viragos encore en place. 


source : 01Informatique, l'article de Yann Serra " Votre bureau dans un iPad " - n° 2054 - .

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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 09:32

 
 

NAIROBI, 22 septembre 2010  ( Xinhua )

-- Le service kenyan de paiement mobile M-PESA a été employé pour la première fois pour verser des primes d'assurance aux fermiers dans la ville kenyane d' Embu (est), dont les récoltes ont été affectées par la sécheresse.

La prime a été versée récemment à 135 fermiers dans le district de Siakago, à 250 km au nord-est de Nairobi, capitale du pays.

Ces fermiers ont assuré leurs graines de maïs en s'acquittant d'une prime se chiffrant à 5% du coût de leurs graines. Leur récolte a légèrement été affectée par le manque de précipitations, selon les données fournies par une station de météo dans la région.

Les précipitations ont enregistré une chute de 25% par rapport au niveau habituel, ce qui signifie que les fermiers ont pu obtenir 25% du montant de leurs apports.

Il s'agit de la première fois que le paiement est effectué au Kenya sans qu'il le soit sur une base pilote.

Le paiement par M-PESA est étendu simultanément à tous les fermiers affectés par la sécheresse sur la base des données de précipitations.

Les fermiers se sont vus verser des primes d'assurance comprises entre 1,5 et 3,5 dollars.

source : french.news.cn 22 septembre 2010 via le blog de Philippe Lerouge du 1° octobre 2010

 

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19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 10:04
   3 banques ( ABN Amro, ING et Rabobank) et 3 opérateurs mobiles ( T-Mobile, Vodafone et KPN ) se sont associés autour d’un projet commun qui vise à introduire largement le paiement mobile via la technologie NFC (Near Field Communication) d’ici à 2012 aux Pays-Bas.

  Dans les faits, les 6 entreprises vont monter une joint venture qui sera responsable de l’intégration et de la gestion du projet, qui doit démarrer en 2012.

source : le blog de Philippe Lerouge - 19 septembre 2010

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L'analyse de IE Market Research Corp.'s livre de manière globale et par région des chiffres et des tendances intéressantes jusqu'en 2014, voici quelques chiffres :

 

  • Le nombre d'utilisateurs devrait passer de 351 M en 2009 à 1,09 Md en 2014, soit pour 37,4 Md$ à $1,13 trillions de paiements !
  • Les services par SMS, grâce à leur facilité de mise en oeuvre et d'utilisation représentaient 76% des transactions en 2009. Ceci devrait passer à 58% en 2014 avec l'arrivée d'autres méthodes.
  • Les paiements NFC représentaient 15% en 2009 soit 861 M de transactions, le taux se situerait à 32% en 2014. L'arrivée des téléphones NFC en Europe et Amérique du Nord devrait commencer lentement à développer les usages à partir de 2011 essentiellement dans les domaines des transports publics et du ticketing
  • 7,4 Md$ de marchandises vendues par mobile pour une valeur moyenne de 13$, 224 Md$ en 2014 avec un panier moyen légèrement supérieur de 17$
  • Les transferts d'argent par mobile qui atteindront 148 Md$ en 2014 se développeront moins sur le modèle Mobile-To-Mobile mais plus vers le Mobile-To-Cash
  • La plus grosse croissance attendue en Europe et Amérique du Nord viendra des achats ticketing et des contenus numériques
  • Bien qu'inférieure actuellement, la croissance des transactions NFC en Amérique du Nord dépassera celle de l'Europe, et la part Américaine du mobile payment mondial serait de 25% 

source le blog de Philippe Lerouge - 28 août 2010 -

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 09:20

   

    Les constructeurs de vélos sont des ensembliers, la visite du salon du vélo à Lyon devrait nous confirmer l'impression que nous donne la lecture des magazines Vélo si on s'intéresse plus au matériel qu'aux coureurs cyclistes.

 

Voulez-vous un vélo de la marque " Eddy MERCKX ", le vélo de l'équipe QUICK-STEP de Sylvain Chavanel, vous vous apercevez que celui-ci est un assemblage de pas moins de dix pièces d' équipementiers différents.

 

Le cadre est certes un cadre " Eddy MERCKX ", mais les pédales sont fournies par LOOK, les roues par FFWD, les boyaux par CONTINENTAL, la selle par PROLOGO, le groupe ( transmissions, pédalier, dérailleurs, leviers, manettes...) par CAMPAGNOLO, les composants tige de selle, potence, cintre par Deda...

 

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22 équipes ont disputé le TOUR de FRANCE avec 22 vélos différents.

Seuls les vélos de l'équipe Astana ( l'équipe du vainqueur Alberto Contador ) et de l'équipe SAXO-BANK  ( l'équipe du deuxième Andy Schleck ) sont quasi-semblables.

 

Specialized fournit le cadre, la potence, les boyaux, SRAM RED le groupe, ZIPP les roues, FSA ( Full Speead Ahead ) les tiges de selle et les cintres.

Par contre Astana a des pédales LOOK et des selles Italia alors que SAXO-BANK  a des pédales Speedplay et des selles Specialized.

 

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4 fournisseurs seulement pour les pédales des 22 équipes : LOOK - SHIMANO - TIME - SPEEDPLAY ,

mais 20 cadres de marques différentes pour les 22 équipes  ( à condition qu'il n'y ait pas d' équipementiers en marque blanche ) : SPECIALIZED  équipe Astana et Saxo-Bank, PINARELLO équipe SKY et Caisse d'Epargne, pour COFIDIS c'est LOOK, pour Française des Jeux LAPIERRE, pour AG2R-LA MONDIALE KUOTA, pour Bbox-Bouygues-Telecom COLNAGO etc...

 

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SHIMANO est omniprésent dans les composants, cette entreprise fournit le groupe de 7 équipes, les pédales et les roues de 6 équipes.

Fi' zi:K et Italia sont majoritaires dans l'équipement en selles ( 6 équipes chacune ).

 

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Quelques vélos se différencient par des détails techniques : tiges de selle intégrées ( 9 équipes ), pneus à la place de boyaux ( 3 équipes : AG2R-LA MONDIALE - pneus MICHELIN, Bbox-Bouygues Telecom - pneus HUTCHINSON, Liquigas-DOIMO - pneus SCHWALBE - ).

 

Caisse d'Epargne et Rabobank ont des guidons monobloc, mais rien qui ne puisse donner un avantage supérieur à plus de 8 secondes dans les contre-la-montre comme ce fut le cas avec l'utilisation avant-gardiste par Greg Lemond  du guidon plat de tri-athtlète qui faisait bénéficier au compétiteur d'un appui supplémentaire des avant-bras, mais on ne refait pas l'histoire.

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4 septembre 2010 6 04 /09 /septembre /2010 08:49

Quelles solutions technologiques pour développer

le marché du sans contact ?


   Pour que les applications sans contact sur mobile se développent, il faut :

- des usages (paiement, billetique, transport,…),

- une infrastructure (TPE – Terminaux de Paiements Electroniques, bornes dans les transports en commun, stades,…), 

- des mobiles équipés de la technologie NFC.

 

   Hors il n’existe que très peu de téléphones mobiles NFC grand public. Avec projet Cityzi, la ville de Nice est certainement le pilote NFC le plus complet en France et un seul mobile y est proposé par les opérateurs, le Samsung Player One cityzi.

 

   En attendant les fameux téléphones NFC, il existe quelques technologies de substitution que nous allons décrire brièvement dans ce billet, les stickers et des solutions à base de carte SIM.


Les stickers sont des « autocollants électroniques » que l’on rajoute au dos du téléphone et qui émulent tout ou partie des possibilités offertes par la « technologie NFC ».

Les plus simples de ces autocollants ne communiquent pas avec le mobile. Ils permettent simplement l’autorisation de transport, de parking, les fonctions de porte-monnaie électronique simple ou relié à votre compte bancaire lors de la transaction. Il faut imaginer ces stickers comme une carte Navigo collée au dos de votre portable (pour les franciliens) avec un « form factor » plus adapté, un porte-monnaie de type Moneo, ou votre carte de paiement.  Et il n’existe pas à ma connaissance au jour d’aujourd’hui de solution pour combiner toutes ces applications en une seule carte.

  

Parmi les plateformes technologiques permettant la création de sticker / autocollants électroniques, il y a

  • La solution « Blaze Mobile MasterCard ® PayPass ™ mobile payment sticker »
  • La solution sticker GO-TAG de First data et Inside contactless
  • Convego Air Mobile, la solution de paiement sans contact par sticker de  Giesecke & Devrient (G&D)
 
  • Oberthur propose également sa propre plateforme d’autocollants de paiement sans contact lié (ou non) aux comptes bancaires.
 
  • Air France, Amadeus, IER et l’aéroport de Nice Côte d’Azur Airport ont testé pendant 6 mois la solution « Pass & Fly« , sticker NFC  pour valider la validité d’enregistrements des voyageurs avec des mobiles.
  • Ping.ping, de Belgacom, est une solution innovante, combinant à la fois un sticker NFC et le paiement par SMS, permettant ainsi d’ouvrir beaucoup plus rapidement les lieux acceptant la solution
  • Enfin, la solution la plus complète est MyMax, de Twinlynx.  A la fois émulateur de carte et lecteur, cette solution communique avec le mobile en Bluetooth. Equipé d’une batterie indépendante de celle du téléphone, la carte fonctionne même lorsque la batterie est vide.

Les solutions à base de carte SIM remplacent la carte SIM de l’opérateur par une carte SIM comprenant également une antenne et le logiciel/matériel embarqué apportant ainsi à des mobiles existants la fonctionnalité NFC.

  • Un pilote est en cours de développement  à Singapour avec comme partenaires MasterCard, EZ-Link, DBS, StarHub et Gemalto

    Mastercard Gemalto Upteq-n-FlexGemalto.

  • Toujours dans les solutions à base de carte SIM, WatchData, une entreprise chinoise, est également très avancé sur le même type d’architecture avec des déploiements opérationnels en Asie.

Enfin, si vous êtes à la recherche d’une solution de ce type pour votre entreprise, Mercury Technologies est une société d’ingénierie française dans le domaine des transactions électroniques sécurisées, spécialisée dans tous ces domaines.

Toutes ces technologies existent. La difficulté à les implanter n’est pas pas tant d’ordre technique mais, comme bien souvent, d’ordre économique et valeur d’usage. L’intégration dans l’écosystème opérateurs, banques, GIE carte bancaires, opérateurs de transport, est très complexe à réaliser.

Nice, ville NFC, est un premier pas très encourageant dans la bonne direction.

 

PS. Il est probable que d’autres solutions existantes ne soient pas listées dans ce billet.

 

Pierre Métivier

 

source : le blog de Philippe Lerouge du 23 août 2010.

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12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 10:38
Le marketing voyou du Crédit Agricole ( et de ses confrères ).

 

Le creux d'activité du mois d'août nous laissant l'esprit libre, mieux vaut même si on n'est pas un geek se servir d'internet d'une manière " smart " et penser à optimiser ses ASSURANCES. HABITATION, AUTO, MOTO etc... Vous avez les comparateurs en ligne : Lelynx.fr, Assurland.com par exemple. Ensuite vous pouvez établir le planning de résiliation des contrats trop coûteux ou inutiles.

Emmanuel Lévy, dans son article publié dans  l'hebdomaire Marianne du 29 août 2009

( Crédit Agricole.Le juteux jackpot des assurances ) nous donne l'exemple d'une assurance inutile et illustre le fait que le Crédit Agricole n'est qu'une banque comme une autre depuis longtemps dévoyé des ses valeurs mutualistes et coopératives.

Selon Marianne Sécuricompte, une des assurances de cette banque verte qui sponsorise les " bleus " facture à ses clients sociétaires ou non-sociétaires ( il y a belle lurette qu'elle ne fait plus la différence dans ses tarifs  et  ne parlons pas des ristournes ou rétrocessions aux sociétaires selon l'importance de leur chiffre d'affaires avec " leur " Caisse ) 2 € par moi en moyenne une assurance sur leurs moyens de paiement ( cartes bancaires de crédit, chéquiers...) sur laquelle elle réalise une marge de 95 % ! Le vrai montant de lapolice devrait être de 0,10 € et pas 2 €. " No Comments des futurs occupants de EVERGREEN ". Les assurés en cas d'usage frauduleux de leur carte de paiement ne toucheraient jamais plus de 150 € de Sécuricompte, au-delà de 150 € le code monétaire impose aux banques d'assumer la différence. En ce qui concerne les chèques, peu d'espoir, la jurisprudence rend dans la plupart des cas le client responsable d'une faute grave, donc non couverte par l'assurance.

Marianne s'étant procuré la note interne datée de 2007 du bancassureur il apparaît que le Crédit Agricole estime que les millions de souscripteurs à Sécuricompte ont versé 194,5 millions de cotisations quand les sinistres déclarés n'ont donné lieu qu'à 8 millions de remboursements. Les frais de gestion facturés sont de 2,9 millions d'€uros et les coûts de réassurance perçus par sa filiale luxembourgeoise 6,8 millions d'€uros. ( Frais de la maison mère et revenus des filiales sont naturellement annulés au niveau des comptes consolidés ). Entre 2003 et 2006 les cotisations auraient progressé de 25 millions, les sinistres de 200.000 €.
2 € par mois c'est indolore, selon les propos cyniques de certains suffisants dirigeants " les oies sont plumées sans qu'elles crient ". L'ensemble des banksters aurait récolté en 2007 selon Xerfi 1 milliard d'€uros de cotisations sur les assurances de moyens de paiement.

Vous avez du temps libre en août pour vous détendre tout en vous instruisant de manière plaisante, alors lisez " TOUS DES PIGEONS " d'Alain Bove, ce livre n'a pas vieilli depuis 2008 ( ISBN : 978-2-35607-297-9 Edilivre-Editions APARIS -2008- ). Il sera plus tard bien temps plus tard de se lancer dans la lecture plus aride d'ouvrages sur les assurances après que votre esprit critique aura été émoustillé.
C'est par ce livre que j'avais appris le scandale, le mot n'est pas trop fort, des milliard d'€uros d'assurance-vie en déshérence conservé par les bancassureurs la loi ne les y obligeant pas pourquoi auraient-elles pris l'initiative d'assurer un service pour lequel  ceux-ci sont rémunérés par de grasses commissions ce qui les intéresse c'est la pré-vente et la vente et ensuite basta.

Le public n'a jamais affaire aux traders mais souvent aux aux " Séraphin Lampion ", à la piétaille des commerciaux de la banque ou de l'assurance, leur dénomination officielle est " conseiller " ; Alain Bove en parle, je cite : " un vrai commercial, du moins comme ceux définis comme tels....est un mélange d'un technicien de base et d'un apprenti baratineur. Au fil des années, le bon commercial sera celui qui laisse la technique et le conseil de côté, au profit de la " tchatche ", l'hypnose et la manque de scrupule. Ce sera celui qui exécute sans sourciller toutes les missions qui lui sont confiées sans poser de questions, sans état d'âme et surtout sans se mettre dans la peau de la victime. Le vrai commercial a des problèmes de vue car très vite il ne distingue plus le client qui se tient devant lui, mais voit un sac avec le sigle "euro " inscrit dessus. "
  

Comment s'étonner de cet état d'esprit quand ce sont les Etat-Majors, les gouvernances qui avalisent la commercialisation de produits comme Sécuricompte, quand dans des réunions d'information d'actionnaires, le Directeur salarié en conclusion, après le bénédicité du Président " plante verte " sur le mutualisme, le systéme si efficace d'  " un homme égal une voix "  et " Gloria Amundi in Excelsis Deo " et divers autres orateurs qui dissertent sur la solidité des bilans, la bonne liquidité et les bons ratios de la banque, tout en reconnaissant qu'il est provocateur annonce que les tarifs augmenteront à l'avenir pour renforcer les fonds propres ; de quoi satisfaire les " zinzins", la Rue de la Boëtie et les non-clients actionnaires on ne perd pas la main pour la tonte du troupeau.

sources : Marianne du 29 août au 4 septembre 2009 l'article d'Emmanuel Lévy Crédit Agricole-le juteux jackpot des assurances.
              " TOUS DES PIGEONS " d'Alain Bove Edilivre - EdItions APARIS -2008- isbn : 978-2-35607--297-9       
    

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