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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 12:16

 

LCL, filiale comme le Crédit Agricole de Corse de Crédit Agricole SA continue une pratique interdite en Europe depuis une directive de….1998.

 

 

Le groupe Crédit Agricole, selon l’Hebdo-BOURSE PLUS  avait trouvé la combine pour faire payer davantage d’intérêts à ses clients. les gogo-emprunteurs : l’année civile de 365 jours était remplacée dans les contrats par l’année lombarde de 360 jours.

1,38% d’intérêts de plus à payer, à la fin ça compte ; le taux annuel devient 3,0414% en réel.

Le 2 avril 2015, la cour d’appel de Versailles a condamné CL (sigle du Crédit Lyonnais).

 

Pas de publicité….Faut pas le dire : les propriétaires honoraires du Crédit Agricole (les petits pères Matthieu, les sociétaires de Caisses Locales n’en discuteront même pas)..

 

Explication de la filiale du groupe Crédit Agricole (cf. Les Échos du 1° décembre 2015 E.Gz.).

Le “pompous ass” de corvée, on l’imagine cravate de soie serrée au col avec la désimplification de langage et l’obscurité de pensée de mise : “le principe retenu par LCL  dit année lombarde repose sur une moyennisation (sic) du mois afin de lisser l’effet “année bissextile” sur la durée du prêt. Cette logique produit, par mesure, un résultat identique que le taux soit calculé sur 365 jours ou 360 jours. Il va de soi qu’aucun exemple chiffré, contrôlable, par des experts en mathématiques financières n’est fourni. Le mathématiques ne mentent pas, les sophistes sont là pour convaincre les gogos avec une malhonnêteté intellectuelle éhontée.

Les effets pour nos pères Matthieu d’emprunteurs seraient minimes car les banques raisonneraient en mois et non en jours, avec parfois des exceptions lorsque l’échéance de la première ou de la dernière mensualité tombe en milieu de mois. Allons ne mégotons pas pour quelques euros sur la durée du crédit.

 

Faut-t-il mettre ici en cause notre enseignement : on verse des torrents de larmes sur le manque d’ortograffe des générations actuelles avec le “vieux comme le monde “c’était mieux avant”.

Il y a des décennies de cela des municipalités récompensaient l’obtention du certificat d’études par un livret de Caisse d'épargne, c’est bien mais comme aujourd’hui et demain mais aucuns ne savaient calculer et donc contrôler les intérêts qui leur étaient versés.

il n’y a pas que l’orthographe dans la vie, ce n’est après tout que l’auxiliaire d’un art d’agrément la littérature on a toute l’existence pour s’en imprégner et si on n’a pas lu Proust ce n’est pas une catastrophe tandis que dès le début de la vie active il faut savoir maîtriser ses moyens de paiement, compter et contrôler son argent.

 

Avec des exemples chiffrés, vérifiables, contrôlables il n’y a pas moyen de moyenner la moyennisation des moyennes si nous nous exprimons comme les “pompous ass” du groupe Crédit Agricole (et encore ici on a échappé à des expressions comme innovation incrémentale) ;

sur 15 jours un prêts de 100 000 € à 5% divisé par 360 jours génère 208,33 € d’intérêts, 205,48 € s’il est divisé par 365 jours. C’est minime sur 15 jours mais sur...20 ans.

 

Si ces différences sont insignifiantes la solution aussi simple que pour Christophe Colomb de faire tenir un oeuf debout verticalement est d’appliquer la loi.

LCL aurait fait l’économie d’une procédure lourde et complexe….OSCAR sans compter les frais de justice.

 

L’association de défense des usagers des banques recommande à tous les emprunteurs de vérifier leurs contrats de prêt. En cas d’annulation de la clause d’intérêts, ceux-ci peuvent ^tre réduits au taux légal soit 0,99% actuellement !

 

Code de la consommation article 313-1 : “le taux conventionnel doit être calculé sur la base de l’année civile dans tout acte consenti à un consommateur”.

C’est d’ailleurs ce qu’ont retenu les juges de la Cour de Cassation en juin pour condamner le Crédit Mutuel : les propriétaires de la Banque apprécieront.

2 ans plus tôt, en juin 2013, la même Cour avait rappelé ce principe en censurant la Caisse d'épargne.

Une directive européenne bannissait déjà l’année lombarde de 360 jours en….1998.

En 2005 la direction de la concurrence de la consommation (DGCCRF) considérait que cette pratique était “de nature à créer un déséquilibre au détriment des consommateurs.

 

Pourquoi le bankster s’enferre-t-il ainsi dans des explications fausses et alambiquées.

 

Ce serait si simple de respecter le bon sens et les réglementations. :

sclérose des procédures et paresse dans la réflexion,

aplatissement devant la DSI,,

forte présence de gènes d’usuriers dans l’ADN dans leur gouvernance “cul de plomb-pied de plomb.

 

sources : Aujourd’hui en France article de Bruno Mazurier du 30 décembre 2015, Les Echos du 1° décembre 2015 : Crédit Immobilier : “la banque défend la méthode lombarde” E.Gz., L’Hebdo-BOURSE-PLUS - n° 820 page 23 vendredi 4 décembre 2015.

 
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