3 décembre 2009
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Toulouse : la lumière, toute la lumière mais
où et quand il le faut.
Les lampadaires à détecteur de présence un dispositif mis au point par les services techniques de la mairie de Toulouse.
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Depuis un mois le système, en cours de test de fiabilité dans la durée, associe les technologies du radar et des lampes LED ( ces petites diodes électroluminescentes ).
Chaque lampadaire compte deux rampes de LED, l'une de 30 watts qui éclaire toute la nuit, et une seconde de 50 watts qui se déclenche dès qu'une présence est détectée ; le balayage du faisceau des radars est réglé est réglé sur la largeur du trottoir afin que le détecteur de présence ne se déclenche pas au passage des véhicules.
Ce sont les services techniques de la mairie de Toulouse qui ont réalisé eux-mêmes ce dispositif à partir des lampadaires à LED fournis par la firme allemande Wees ( 1.800 € l'unité ) et des radars Theben ( 100 € l'unité ), la lampe à détecteur de présence pour l'éclairage urbain n'existant pas encore dans le commerce.
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Selon Alexandre Marciel, l'adjoint au maire de Toulouse en charge de la voirie, des travaux et de la propreté " l'expérience intéresse des industriels : Wees va intégrer un radar à ses lampadaires, Philips y travaille et des responsables de la ville d'OSAKO sont venus observer cette nouvelle technologie. " .
A pleine puissance, ces lampadaires consomment autant que les lampes à sodium haute pression de 80 watts. 12 de ces mâts d'éclairage à détecteur de présence ont été installés sur une longueur de 350 mètres dans une rue de l'île de Ramier. Si le système s'avère robuste et fiable dans la durée il sera étendu aux quartiers peu fréquentés et pourra équiper au moins 60% de la ville. .
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source : l'article de Laurent Marcaillou dans Les Echos du 1° décembre 2009 .
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