Jean Jaurès.
Ce qu’il pensait de la bourgeoisie.
“L’entreprenante bourgeoisie industrielle n’aurait pas eu la force de conduire la révolution économique à travers des difficultés terribles, si elle n’avait eu foi dans l’excellence finale de son oeuvre pour toute la masse des hommes ; elle n’aurait pas créé le vaste monde moderne, si elle n’avait eu au moins les magnifiques illusions de générosité et le fanatisme du progrès humain. Une des plus grosses forces de la bourgeoisie, un des ses titres les plus solides, c’est que dans une société où retentissent contre elle les revendications du travail, elle est une classe qui travaille.”
On est loin des caricatures et des calomnies des démagogues !
source : extrait de l’avant-propos de Les Destinées sentimentales de Jacques Chardonne.
Cette chronique est une illustration de la philosophie vitaliste : les êtres vivants, les hommes, les entreprises, les civilisations naissent, croissent, périclitent, meurent. Pour quelle utilité ? Et si la fonction de tout être vivant n’étaitt que de se reproduire tout le reste n’étant que littérature et vaines spéculations.
