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18 juillet 2017 2 18 /07 /juillet /2017 09:48

L’INDICE BIG MAC au taux des changes

du mercredi 12 juillet 2017


 

Il a 31 années The Economist créait “ The Big Mac Index “  

Cet index est basé sur la parité des pouvoirs d’achat. A long terme les prix devraient s’ajuster au prix d’un panier de marchandises d’une même nature.

Son panier contient une seule marchandise le  Big Mac  vendu dans la plupart des pays et confectionné avec les mêmes produits achetés sur place et confectionné et commercialisé avec les mêmes procédés (sauf en Inde ou la viande de boeuf est remplacé par le poulet).

Un index similaire pourrait être établi avec un produit de consommation courante tel que la bibliothèque Billy d’IKEA.

Cet index ne sert pas seulement pour les étudiants en économie à se faire du jus de crâne mais sert d’indicateur aux intervenants sur la marché des changes.

The Big Mac Index  suggère que le dollar que le dollar pourrait encore baisser de 16% par rapport à l’€uro. ( coût moyen du Big Mac dans l’espace euro : 4,47 $ contre 5,30 $ aux Etat-Unis ; coûts extrêmes : 6,76 $ en Suisse, 1,75 $ en Egypte.)

Lors des inflations galopantes évaluer les rémunérations, les fermages, les services en marchandises n’est pas une nouveauté, le Zimbamwé le vit actuellement.

Sous le Directoire Paul Barras et les autres membres du Directoire avaient leurs rémunérations exprimées en quintaux de blé.

Il n’y a pas si longtemps les propriétaires non-exploitants affermaient leurs terres en quintaux de blé ou hectolitres de vin.

 

L’inflation anéantit le pouvoir d’achat des parts et des obligations à montant fixe.

Ainsi une Part de Caisse Locale de Crédit Agricole ou Mutuel est remboursable après accord de L’Assemblée Générale de la Caisse Locale à sa valeur de souscription, c’est à dire à la valeur d’une rondelle de saucisson après des dizaines d’années d’inflation : on comprend que les politiques en relations incestueuses avec les banquiers et financiers aspirent aux bienfaits des pluies bienfaisantes d’inflation.

Étonnant, qu’avec une gouvernance corporatiste comme le Crédit Agricole dont les Présidents louaient leurs terres agricoles en quintaux de céréales et non en francs n’aient jamais réclamé ou n’aient fait pression sur les Pouvoirs Publics pour indexer la valeur des Parts de Caisse Locale sur un panier des produits de l’agriculture.

Il est peut-être temps pour être moderne de les faire souscrire et des les rembourser en Big Mac.

Las, que peut-on attendre de Présidents de carton-pâte inhibés par les techno-managers, comme le disait Chamfort “ l’importance sans mérite obtient des égards sans estime”.

 

source : The Economist n° 90 469 p.56 : Meal reversion.






 

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